De passage à Lyon début février, je me faisais une joie d'aller voir l'expo Poussin et/ou l'expo Keith Harring. Aucune des deux n'étant commencée, direction le musée des beaux arts de la ville (je supprimerai sans doute plus tard ce début de post dénué d'intérêt). Au-delà d'un joli bâtiment (ancienne abbaye royale des dames de Saint Pierre), jardin intérieur et bel escalier peint, ce sont quelques pièces modernes qui attirent l'attention du visiteur. J'attire l'attention sur l'extraordinaire Pont Neuf de Pissaro, devant lequel on prend toute la mesure de ce que "tâche colorée" veut dire. Un peu plus loin, ces magnifiques danseuses de Degas, et cette organisation de la toile très particulière, en fond orangé, avec ce mouvement dynamique de droite à gauche mimétique de l'élan. Ici ce n'est pas l'espace mais ce sont les figures qui construisent la profondeur.
Une toile de Picasso, un somptueux Francis Bacon, le splendide Saint François de Zurbaran (il y aura plus tard un post sur Saint François : voir le CD "à voix haute" par Le Goff chez Gallimard, et le bouquin de John Tolan : Un saint chez le Sultan) quelques toiles se détachent d'une belle collection d'ensemble qui reste dominée, à mon sens, par les galeries de peinture moderne. A voir également, ce tableau de Francesco Bassano, fils de Jacopo, Charles VIII recevant la couronne de Naples, accrochée près d'un Véronèse et d'un Tintorret. Le contraste est étonnant, entre la cohue de la bataille, dans le droit fil de San Romano d'Ucello, et le calme incongru du prince à cheval, au dessus de la mêlée, comme si l'on avait télescopé deux moments séparés sans souci de la vraisemblance J'ai connu des après-midi moins agréables. Depuis Keith Harring à commencé, et Poussin aussi. L'occasion d'y retourner très vite sans doute, pour affiner
mercredi, février 27, 2008
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